C’est la même chose chaque printemps. Impatients de prendre le large après avoir été enfermés tout l’hiver, de nombreux amateurs de nautisme d’un bout à l’autre du pays sortent leur navire favori et s’empressent de lever les voiles. C’est alors qu’un incident imprévu pourrait venir gâcher leur plaisir.
Lorsque vient le moment d’assurer votre bateau, il est essentiel de vous munir d’une assurance tous risques. Ce type d’assurance vous protège contre un large éventail de risques, notamment les dommages causés à votre bateau par les collisions, le vol, le vandalisme et les incidents météorologiques.
L’assurance bateau tous risques va au-delà de l’assurance responsabilité civile de base, qui ne couvre que les dommages ou les blessures que vous causez à autrui. Elle protègera votre bateau contre toute une série de circonstances imprévues, ce qui vous permettra de naviguer l’esprit tranquille.
Qu’il s’agisse d’égratignures sur la coque causées par des objets dans l’eau ou de dommages hivernaux dus à un entreposage inadéquat, l’assurance bateau tous risques vous procurera une protection financière pour vous permettre de profiter de votre saison de navigation en toute tranquillité.
Shawn McKone, directeur principal du service d’indemnisation Risques spécialisés à Aviva, note que les sinistres les plus fréquemment déclarés par les propriétaires de bateau peuvent être facilement évités. Voici ses conseils pour une saison de navigation exempte de stress :
Sinistre le plus courant : le choc avec un objet dans l’eau
L’eau peu profonde, les troncs d’arbres, les roches et les autres objets partiellement submergés sont souvent responsables de la plupart des demandes d’indemnités pour les coques égratignées et les hélices endommagées.
« C’est le type de sinistre que nous observons le plus souvent en assurance bateau. Les dommages sont souvent les mêmes, ce qui en fait une demande d’indemnités assez simple, » affirme M. McKone.
Il indique que même les plaisanciers les plus expérimentés et vigilants peuvent croiser des objets inattendus sur l’eau et recommande trois mesures pour prévenir ce problème :
Évitez les secteurs inconnus où il y a beaucoup de débris : « nous recevons plusieurs demandes du fleuve Fraser en Colombie-Britannique, car il y a beaucoup de troncs d’arbres dans l’eau », explique M. McKone. « Un de nos clients y a brisé deux motomarines deux années consécutives. Nous recommandons d’éviter les secteurs ayant causé des problèmes aux plaisanciers dans le passé. »
Soyez prudent dans des eaux peu familières : il peut être amusant d’explorer de nouveaux cours d’eau, mais cette pratique peut s’avérer risquée. M. McKone suggère de se renseigner et de suivre attentivement les chenaux marqués et les balises de navigation sur l’eau et sur la rive. « Il est préférable d’y aller lentement. Vous aurez ainsi plus de temps pour réagir et vous subirez moins de dommages si vous percutez un objet. »
Faites-vous accompagner : une deuxième paire d’yeux est toujours utile lorsque vous naviguez sur l’eau. L’accompagnateur pourra ainsi signaler les dangers au conducteur et l’aider à suivre les balises de navigation.
Deuxième sinistre le plus courant : le vol du bateau hors de l’eau
Le vol de bateaux a toujours été préoccupant et le sera toujours. L’essentiel pour assurer la protection de votre bateau est de bien choisir la façon dont vous l’entreposerez hors de l’eau ainsi et de mettre en place des mesures de sécurité adéquates.
« Plusieurs vols ont lieu lorsqu’un bateau sur sa remorque est laissé sans surveillance dans une entrée. Le voleur pourrait ainsi attacher la remorque à son propre véhicule et s’échapper rapidement avec le bateau », indique M. McKone.
Si vous voulez entreposer votre bateau à la maison au lieu d’une installation sécurisée, songez à appliquer les mesures suivantes :
- Bloquez la remorque à bateau dans votre entrée à l’aide d’un autre véhicule.
- Retirez les moteurs hors-bord et entreposez-les séparément.
- Veillez à ce que l’endroit soit bien éclairé et installez-y des détecteurs de mouvement ainsi que d’autres mesures de sécurité.
- Installez un cadenas de bonne qualité sur votre remorque. « Mieux encore, il existe des dispositifs vous permettant de retirer l’ensemble du mécanisme d’attelage de la remorque. La plupart des voleurs ne se promènent pas avec des attelages de rechange adaptés à tous types de remorques », indique M. McKone.
- Rangez les motomarines hors de la vue des passants, soit dans un garage ou dans une remise.
Si vous craignez le vol de votre bateau, M. McKone vous suggère d’y ajouter un dispositif de repérage GPS. « Dans le pire des cas, si votre bateau est volé, meilleures seront les chances de le retrouver. »
Troisième sinistre le plus courant : les dommages hivernaux
Vous pouvez prévenir une situation catastrophique au printemps en vous préparant adéquatement à l’automne, selon M. McKone.
« Nous observons le gel de blocs-moteurs et d’autres dommages hivernaux chaque année. Au Canada, les bateaux doivent absolument être préparés pour l’hiver pour éviter qu’ils subissent des dommages importants. On ne peut rien y faire », poursuit-il.
Voici quelques-unes des mesures d’entretien de fin de saison les plus importantes :
- Videz l’eau du moteur : utilisez un produit antigel pour diluer l’eau qui reste dans le moteur. « Si vous ne le faites pas adéquatement, votre bloc moteur risque de geler et de fendre », affirme M. McKone.
- Entreposez le bateau hors de l’eau pendant l’hiver : lorsqu’un bateau est laissé dans de l’eau partiellement ou entièrement gelée, des dommages importants s’ensuivront en raison du mouvement de la glace. Certains bateaux peuvent même être propulsés sur le rivage, couler ou chavirer lors des tempêtes hivernales.
- Recouvrez votre bateau pendant l’hiver : « si vous ne mettez pas votre bateau à l’abri des éléments, l’accumulation de la neige pourrait le renverser ou même causer de la moisissure, des problèmes d’humidité persistants et des dommages aux composantes électroniques », ajoute M. McKone.
Voici une raison importante pouvant vous motiver à effectuer l’entretien de fin de saison de votre bateau : les dommages occasionnés par une préparation inadéquate pour l’hiver ne sont normalement pas couverts par votre police d’assurance.
« Chaque printemps, nous recevons plusieurs demandes d’indemnités en assurance bateau de la part de propriétaires qui n’ont pas fait l’entretien automnal requis qui aurait permis d’éviter le problème », indique M. McKone.
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