Dans le cadre de notre engagement envers la durabilité… et pour une action significative en faveur du climat… et tout ce qui a trait aux VÉ, notre série « Suivez la voie électrique » comprend cet article, ainsi que les articles « Modernisation des infrastructures pour VÉ » et « Entretenir votre VÉ ».
Mettez vos soucis de conduite hivernale en VÉ sur la glace
On croit souvent à tort que les VÉ ne sont pas conçus pour les hivers canadiens. Mais réfléchissons un instant à l’information diffusée sur le réseau National Public Radio à l’effet que, en Norvège, en 2021, « environ 8 nouveaux véhicules de tourisme sur 10 étaient entièrement électriques. » * À bien des égards, le climat de la Norvège s’apparente beaucoup à celui du Canada. Ainsi, ce qui fonctionne pour les Norvégiens devrait très bien fonctionner pour nous.
Conseils de conduite hivernale au Canada
Comme pour un véhicule ordinaire, il est conseillé d’utiliser des pneus d’hiver. Les pneus toutes-saisons commencent à durcir à une température de 7 °C. Plus il fait froid, plus la gomme se durcit et moins vous aurez d’adhérence sur la route. Même en cas de chute de neige minime ou de verglas, vos pneus se transformeront en rondelles de hockey si vous essayez d’immobiliser ou de manœuvrer votre véhicule. Et ne laissez pas les transmissions à quatre roues motrices vous inspirer un faux sentiment de confiance. Elles ne sont d’aucune utilité en cas de dérapage.
Il est également conseillé de conserver une trousse d’urgence pour l’hiver dans votre véhicule. Une trousse typique comprend une pelle portable, une lampe de poche, des piles, des triangles de route réfléchissants, des couvertures, des chauffe-mains, des gants de travail, une trousse de premiers soins et bien d’autres choses encore. Les intempéries sont une période chargée pour les services d’assistance routière, vous devez donc vous préparer à une longue attente si vous vous retrouvez bloqué dans une situation hivernale difficile.
Perte d’autonomie par temps froid
Les conducteurs de VÉ s’inquiètent souvent de la perte d’autonomie par temps froid. Comme l’indique le site du Consumer Reports : « Dès que la température atteint le point de congélation ou un niveau inférieur, la batterie est plus sollicitée. Il n’y a pas vraiment de chiffres précis concernant les performances de la batterie, mais en général, plus il fait froid, plus la tension et la puissance de sortie d’une batterie de véhicule électrique diminuent. » * Cela est dû en partie à l’impact des températures froides sur la composition chimique des batteries. Mais cela est également attribuable à l’énergie nécessaire au chauffage et au désembuage des vitres, que vous n’utilisez pas par beau temps. Pour contourner ce problème, de nombreux VÉ sont dotés d’une fonctionnalité qui vous permet de programmer le préchauffage pour votre véhicule pendant qu’il est encore branché. Il faut plus d’énergie pour chauffer un véhicule que pour maintenir un habitacle chaud. Vous économisez donc une bonne partie de l’énergie de la batterie lorsque votre véhicule est chauffé par l’intermédiaire d’une prise de courant.
Gare au froid nordique
Qui de mieux placé qu’un résident de Sudbury, en Ontario, pour comprendre l’expérience hivernale des conducteurs de VÉ? « Plus tard en semaine, les températures ont chuté. Le véhicule a pu parcourir une distance d’environ 225 kilomètres, en maintenant le chauffage à fond, par une température de -29 °C en journée. L’autonomie prévue de la batterie était de 377 kilomètres. Cela représente-t-il une perte significative d’autonomie? Évidemment, mais cela reste suffisant pour une semaine de trajets et de courses pour de nombreuses personnes. »* Donc, il faut effectivement s’attendre à une perte d’autonomie lors des journées d’hiver canadien extrêmes. Mais pour la plupart des conducteurs, cela ne fait guère de différence dans leur vie quotidienne.
* : (en anglais seulement)