Si opter pour une minimaison peut s’avérer très avantageux, ce choix comporte toutefois son lot de défis à surmonter avant de faire le grand saut. Pour débuter, puisque les minimaisons ne souscrivent pas aux règles visant les structures traditionnelles, leurs caractéristiques uniques (comme leur taille et leur mobilité) les rendent inadmissibles aux garanties d’assurance des propriétaires occupants conventionnelles. Les constructeurs de minimaisons doivent également se conformer à un ensemble de normes strictes, notamment celles de l’Association canadienne de normalisation (CSA).
Si vous souhaitez vous joindre au mouvement des mini maisons, suivez ces quelques conseils pour assurer la sécurité de votre propriété et accroître ses chances d’admissibilité à une assurance.
Installation : votre minimaison doit être entièrement ceinturée d’une jupe, reposer sur des fondations permanentes qui satisfont aux normes des codes du bâtiment local et provincial et stationnée en permanence, contrairement aux caravanes de parc qui peuvent être retirées du terrain.
Construction : votre minimaison doit être construite conformément à la certification ou aux normes qui s’appliquent localement pour respecter les règlements en vigueur. Cela s’applique aux maisons préfabriquées de toutes tailles.
Stabilisation : veillez à ce que votre minimaison soit résistante aux déformations et qu’elle respecte la norme du CSA validant sa stabilité au fil du temps.
Lorsque vous chercherez à souscrire une assurance, informez-vous des exigences en vigueur dans votre région et assurez-vous de faire affaire avec un courtier qui les comprend.