Chaque année, rien n’y fait! Alors que la température hivernale commence à nous peser, nous constatons une augmentation du nombre de demandes d’indemnisation pour deux sinistres évitables : les dégâts d’eaux causés par le gel des canalisations et les effondrements de toits en raison de l’accumulation de neige.
La fréquence de ces demandes est attribuable à des conditions météorologiques bien précises, ce qui complexifie l’évaluation du moment où une intervention est nécessaire avant qu’un problème ne survienne.
Voici les causes de ces deux sinistres courants et comment vous pouvez éviter qu’ils ne se produisent dans votre bâtiment commercial.
Prévenir les dégâts d’eau causés par les éclatements de canalisations
Lorsque les températures chutent pendant les mois d’hiver, il est essentiel de s’assurer qu’un bâtiment commercial est correctement chauffé afin d’éviter le gel et l’éclatement des conduites d’eau.
La plupart des gestionnaires d’immeubles veillent à ce que les zones les plus fréquentées soient à température régulée, mais il est facile d’oublier les zones peu accessibles, telles que les greniers, les cages d’escalier extérieures et les locaux techniques. C’est généralement à ces endroits que les dégâts causés par le gel des canalisations se produisent.
Les dégâts d’eau qui en résultent peuvent signifier des conséquences catastrophiques pour toute entreprise. Ceux-ci sont particulièrement difficiles à réparer et peuvent engendrer des dommages importants qui nécessiteront de longues réparations. Cela peut aussi signifier des omissions de dommages qui devront être corrigées des années plus tard. Dans le cas de bâtiments plus anciens dont les murs contiennent de l’amiante, il faudra s’attendre à une période d’indisponibilité supplémentaire et à des dépenses plus élevées qui s’ajouteront à un sinistre déjà coûteux.
Il existe des mesures préventives que vous pouvez prendre pour atténuer le risque dans les zones qui ne sont pas aussi bien isolées ou qui ne nécessitent pas autant de chaleur que le reste du bâtiment.
- Un téléthermomètre vous permet de surveiller la température dans les zones peu fréquentées. La National Fire Protection Association (NFPA) recommande de maintenir une température minimale de 4 °C pour les installations sous eau.
- Une alarme numérique vous avertira si la température descend en dessous du point de réglage.
- Des câbles chauffants ou d’autres unités de chauffage localisé protègent les canalisations dans les zones moins isolées. Ces dispositifs peuvent maintenir la température des tuyaux à un niveau déterminé. La NFPA suggère d’ajouter des unités de chauffage dans les endroits où la température est susceptible de descendre en dessous du seuil de 4 °C.
Pour les chantiers de construction qui ne sont pas encore complètement fermés et qui restent exposés aux intempéries, il est recommandé d’optimiser les heures de clarté en commençant les travaux de bonne heure, d’utiliser des appareils d’appoint de manière sécuritaire pour le chauffage temporaire, de surveiller les températures dans les zones où les tuyaux et les pompes peuvent être exposés au gel, de consulter régulièrement les prévisions météorologiques et de prévoir des plans d’urgence en cas de fortes intempéries.
Prévenir les effondrements de toits causés par l’accumulation de neige
En février ou mars, les demandes d’indemnisation pour effondrements de toits se multiplient. Après quelques mois d’un cycle où alternent chutes de neige et périodes de fonte, des couches de glace dense peuvent s’accumuler et alourdir considérablement les toits des bâtiments commerciaux.
Les effondrements de toits se produisent plus fréquemment dans les bâtiments anciens, les constructions agricoles à charpente de bois et les dépendances dépourvues d’une superstructure solide, ainsi que dans les ajouts à des bâtiments déjà existants qui n’ont pas été construits conformément au code du bâtiment. La neige a tendance à s’accumuler en particulier dans les zones d’un toit où se trouvent des jonctions et des parapets.
Les bâtiments commerciaux plus récents sont généralement conçus et construits conformément au Code national du bâtiment Ces normes tiennent compte des précipitations annuelles dans une région et recommandent une conception adaptée à ces dernières.
Si votre bâtiment est ancien et que vous vivez dans une région où les chutes de neige sont abondantes, vous pouvez quand même réduire le risque d’effondrement de toit.
- Soyez au fait de la charge maximale que peut supporter votre toit.* Déneigez votre toit avant que la neige n’atteigne 50 % de la hauteur maximale d’accumulation jugée « sûre ».
- Prévoyez l’entretien de la toiture dans votre plan de déneigement. Assurez-vous que le personnel est formé pour monter sur le toit en toute sécurité pendant l’hiver et enlever la neige sans endommager les membranes de la toiture. Si vous utilisez les services d’un entrepreneur en déneigement, inscrivez l’entretien de la toiture dans les conditions du contrat.
- Installez des câbles chauffants pour éviter l’accumulation de glace sur votre toit.
Ressources pour l’entretien de votre habitation en hiver
Bien préparer votre bâtiment à la venue de l’hiver afin d’éviter des problèmes coûteux — Solutions de gestion des risques d’Aviva
L’importance de doter votre bâtiment d’un plan de prévention des dommages causés par l’eau — Solutions de gestion des risques d’Aviva
Réduire le risque d’effondrement des toits des bâtiments commerciaux* — Institut d’assurance
Gestion des risques liés aux charges de neige sur les infrastructures du Grand Nord canadien — Le Canada dans un climat en changement
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